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The Best Book Designs from Brussels and Wallonia (Fernand Baudin Prize 2009) will be presented in a special exhibition at the BIP, Brussels. The prize-winners 2009 with websites: Manuela Dechamps Otamendi, deValence, Fanclub Project, Pierre Huyghebaert & Femke Snelting (OSP), Kasia Korczak & Boy Vereecken, salutpublic and SalutpublicParis. The prize-winners 2009 without websites: Michaël Bussaer, Sophie Nyss and Richard Venlet.
BIP, Brussels. Exhibition Fernand Baudin Prize 2009. 26.02.2010 > 10.03.2010. Opening, award ceremony of the honorary diploma’s + release of the catalogue: 25.02.2010, 18:00.
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Le CNEAI vient d’intégrer Pédiluve à sa collection FMRA – ARTIST BOOKS. Ce livre d’artiste intègre le texte de France Valliccioni et un travail graphique et typographique, fruit d’une collaboration avec manu Blondiau (Bruxelles). Édition limitée et numérotée de 1 à 250, Pédiluve est en vente en exclusivité à Paris et à Bruxelles (Palais de Tokyo, Florence Loewy, Librairie des Femmes, Artazart et Miss Excellence).
Introduction par Fabienne Audéoud :
Normalement – ou plutôt déontologiquement – je ne devrais pas écrire sur le travail d’une copine.
Mais là, c’est plus de l’amitié, c’est de l’admiration.
Je, c’est Fabienne Audéoud…
J’ai d’abord lu 25 pages de Pédiluve et je ne me suis arrêtée. Volontairement. Pour en garder un peu pour plus tard – le livre étant assez petit. Effet polar dans un livre d’artiste – sans narration – une première pour moi.
J’ai la très nette impression d’avoir rencontré un auteur, et ça, ça me ravit. Je suis sûre que vous connaissez cette sensation… on sait déjà qu’on va tout lire, qu’on va le partager avec les amis, qu’on va en faire don -pour partager l’expérience, qu’on s’est enrichi…
La structure du livre, c’est à la fois le personnage principal, le pitch, l’histoire, le dénouement… c’est ce qui fait le livre, mais c’est autre chose qui se passe.
Je dévoile un peu l’intrigue : on comprend vite que le texte est composé de phrases adressées à l’auteur qui n’est présent que par la parole des autres. Cette technique- idée géniale à la base- au lieu d’être un truc ou un trick, plus on la suit dans le déroulement du livre, plus on est étonné par l’effet qu’elle produit.
Ça doit s’appeler de la virtuosité, mais la simplicité du langage fait qu’on n’est jamais impressionné par cette structure. En fait si, on est impressionné… mais dans le sens premier du terme : c’est en tant que lecteur qu’on a la sensation d’être virtuose. On n’est pas face à un auteur virtuose, on le devient.
C’est une livre qui fait effet, un objet performatif -comme disent les anglophones- et pas une pièce dont on vous annoncerait qu’elle questionne l’identité, qu’elle met en perspective le regard de l’autre… S’il y a questionnement, c’est au lecteur de le trouver. En tout cas, moi je l’ai ressenti ce questionnement, je crois même que j’ai dû me l’énoncer clairement après en avoir bien profité – eh oui, j’adore ça, l’effet d’une œuvre.
Par exemple, c’est bien la première fois qu’une affirmation comme vous êtes fumeur me fait réfléchir. Quand je suis tombée sur cette phrase, le verbe être a pris une dimension ontologique qui m’a surprise. Quand même, se faire avoir avec vous êtes fumeur!
En fait, il est difficile de sortir des phrases du livre (ou même des extraits) pour illustrer mon propos. C’est comme montrer une image d’un film… Il faudrait faire un trailer, monté en fonction du temps imparti pour vous séduire… on entrerait dans la comm etc… Bref, Pédiluve, c’est dans une composition qui fonctionne dans un rythme, et un rythme, ça s’établit.
En fait non, c’est plutôt une rythmique avec une sorte de groove. On n’est pas dans la musique contemporaine avec des écarts énormes de pulsations : on est presque dans du régulier mais pas tout à fait. Là encore il faudrait parler de cette structure qui n’est pas un cadre rigide, mais une sorte de matrice qui bouge, sans qu’on s’en appercoive vraiment. Ou peut-être que c’est une grille assez fixe, mais avec des échappées, des écarts, des excroissances, un peu de saleté.
Avant de lire, j’ai cru que j’allais retrouver ma copine. J’imaginais un portrait en négatif ou dessiné par les autres. Certes, il doit y avoir de ça, on parle d’elle, mais on est très, très loin des auto-fictions. Si elle est présente, c’est plus comme un entité traversée, sans vraiment d’identité -alors même qu’on ne parle que d’elle. Elle n’est pas vraiment absente j’allais dire qu’elle n’est pas importante, mais en fait, ce n’est pas ça, elle l’est, mais on s’en fiche… (et là je parle sérieusement d’affect et de phénomène de réception). Il n’y a pas de violence dans sa présence/absence, mais une forme d’intensité.
On s’attend à quelque chose d’auto-centré mais c’est le contraire qui se produit… Ce n’est pas pour autant éclaté mais ça parle. Seulement, je ne peux pas vous qui ou quoi…. parle.
France Valliccioni ne met pas en scène l’autre ou même les autres à travers leur adresse. Il n’y a ni accusation, ni dénonciations, ni même représentation. Et pour moi, c’est une des grandes forces de ce travail.
Allez je me lâche : je n’aime pas beaucoup la mise en scène de l’autre, étant moi-même une autre… C’est mon côté féministe.
Je reprends : dans Pédiluve, il y a des autres qui parlent… et leur parole tend à construire quelque chose de proche de la notion de non-existence schizophrénique, ou plutôt d’ une expérience très contemporaine où on n’est plus le réceptacle d’ informations mais où on est traversé par celles-ci…
Mais là, je rentre dans du commentaire comment-taire… et ce que je voulais faire, c’était plutôt vous parler de l’expérience de la lecture de ce livre…
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The catalogue Plans d’évasion of Michel François designed by Roger Willems is available.
Roger Willems lives and works as self-employed designer in Amsterdam, mainly working in the field of book design for publishing houses and cultural institutions. He started his own publishing and editorial project in 1998: Roma Publications. Since then, Roma Publications has been expanding in an informal and dynamic way as a platform for production and distribution of publications, made in close collaboration with a growing number of artists, designers, curators, writers and poets.
Café L’Archiduc, Bruxelles. Book Launch, 11.02.2010, 19:00.
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Experience The Word‘s covers in a different dimension: Poster size, hung on the wall, with a litte accompanying story to help you contextualise it. Exhibiting photographers: Sarah Eechaut (new website), Olivier Cornil, Alex Salinas, Yassin Serghini and Guy Van Laere. You’ll also get to see the issue no one was supposed to see. The Word is the free « Belgium’s English-speaking magazine on neighbourhood, living and global style » designed by pleaseletmedesign (Damien Aresta, Pierre Smeets) and face to face (Delphine Dupont, Flore Van Ryn). Download all the back issues here.
Urban Outfitters, Anvers. 06.11.2009 > 28.02.2010.
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Le 20 février 2010, le Musée du graphisme de Breda présente sa nouvelle exposition Infodecodata, des images, pas de mots. Un état des lieux du graphisme d’information qui présente à la fois l’historique et les nouvelles tendances de la visualisation de données en tout genre.
Le livre Designing universal knowledge sert de point de départ à la partie consacrée au travail de Gerlinde Schuller de l’Information Design Studio. Une autre partie permettra de découvrir un Work in Process de Luna Maurer, Edo Paulus, Jonathan Puckey et Roel Wouters.
Graphic Design Museum, Breda. Infodecodata. 20.02.2010 > 03.05.2010.
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Ces 25 et 26 janvier, Recyclart accueille un atelier typographique avec les étudiants de graphisme de Sint-Lukas Brussel et Underware, le studio de design graphique fondé par Akiem Helmling (La Haye), Bas Jacobs (Amsterdam) et Sami Kortemäki (Helsinki). Depuis 2004, ils ont développé ensemble, avec Donald Beekman et Liza Enebeis, la seule radio sur le design graphique.
Le résultat des différents ateliers peut être consulté à cette adresse.
Recyclart. Présentation des résultats du workshop. 26.01.2010, 20:30. Free.