PÉDILUVE REJOINT LA COLLECTION FMRA – ARTISTS BOOKS

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Le CNEAI vient d’intégrer Pédiluve à sa collection FMRA – ARTIST BOOKS. Ce livre d’artiste intègre le texte de France Valliccioni et un travail graphique et typographique, fruit d’une collaboration avec manu Blondiau (Bruxelles). Édition limitée et numérotée de 1 à 250, Pédiluve est en vente en exclusivité à Paris et à Bruxelles (Palais de Tokyo, Florence Loewy, Librairie des Femmes, Artazart et Miss Excellence).

Introduction par Fabienne Audéoud :

Normalement – ou plutôt déontologiquement – je ne devrais pas écrire sur le travail d’une copine.
Mais là, c’est plus de l’amitié, c’est de l’admiration.
Je, c’est Fabienne Audéoud…

J’ai d’abord lu 25 pages de Pédiluve et je ne me suis arrêtée. Volontairement. Pour en garder un peu pour plus tard – le livre étant assez petit. Effet polar dans un livre d’artiste – sans narration – une première pour moi.

J’ai la très nette impression d’avoir rencontré un auteur, et ça, ça me ravit. Je suis sûre que vous connaissez cette sensation… on sait déjà qu’on va tout lire, qu’on va le partager avec les amis, qu’on va en faire don -pour partager l’expérience, qu’on s’est enrichi…

La structure du livre, c’est à la fois le personnage principal, le pitch, l’histoire, le dénouement… c’est ce qui fait le livre, mais c’est autre chose qui se passe.
Je dévoile un peu l’intrigue : on comprend vite que le texte est composé de phrases adressées à l’auteur qui n’est présent que par la parole des autres. Cette technique- idée géniale à la base- au lieu d’être un
truc ou un trick, plus on la suit dans le déroulement du livre, plus on est étonné par l’effet qu’elle produit.
Ça doit s’appeler de la virtuosité, mais la simplicité du langage fait qu’on n’est jamais
impressionné par cette structure. En fait si, on est impressionné… mais dans le sens premier du terme : c’est en tant que lecteur qu’on a la sensation d’être virtuose. On n’est pas face à un auteur virtuose, on le devient.
C’est une livre qui fait
effet, un objet performatif -comme disent les anglophones- et pas une pièce dont on vous annoncerait qu’elle questionne l’identité, qu’elle met en perspective le regard de l’autre… S’il y a questionnement, c’est au lecteur de le trouver. En tout cas, moi je l’ai ressenti ce questionnement, je crois même que j’ai dû me l’énoncer clairement après en avoir bien profité – eh oui, j’adore ça, l’effet d’une œuvre.

Par exemple, c’est bien la première fois qu’une affirmation comme vous êtes fumeur me fait réfléchir. Quand je suis tombée sur cette phrase, le verbe être a pris une dimension ontologique qui m’a surprise. Quand même, se faire avoir avec vous êtes fumeur!
En fait, il est difficile de sortir des phrases du livre (ou même des extraits) pour illustrer mon propos. C’est comme montrer une image d’un film… Il faudrait faire un
trailer, monté en fonction du temps imparti pour vous séduire… on entrerait dans la comm etc… Bref, Pédiluve, c’est dans une composition qui fonctionne dans un rythme, et un rythme, ça s’établit.
En fait non, c’est plutôt une rythmique avec une sorte de groove. On n’est pas dans la musique contemporaine avec des écarts énormes de pulsations : on est presque dans du
régulier mais pas tout à fait. Là encore il faudrait parler de cette structure qui n’est pas un cadre rigide, mais une sorte de matrice qui bouge, sans qu’on s’en appercoive vraiment. Ou peut-être que c’est une grille assez fixe, mais avec des échappées, des écarts, des excroissances, un peu de saleté.

Avant de lire, j’ai cru que j’allais retrouver ma copine. J’imaginais un portrait en négatif ou dessiné par les autres. Certes, il doit y avoir de ça, on parle d’elle, mais on est très, très loin des auto-fictions. Si elle est présente, c’est plus comme un entité traversée, sans vraiment d’identité -alors même qu’on ne parle que d’elle. Elle n’est pas vraiment absente j’allais dire qu’elle n’est pas importante, mais en fait, ce n’est pas ça, elle l’est, mais on s’en fiche… (et là je parle sérieusement d’affect et de phénomène de réception). Il n’y a pas de violence dans sa présence/absence, mais une forme d’intensité.
On s’attend à quelque chose d’
auto-centré mais c’est le contraire qui se produit… Ce n’est pas pour autant éclaté mais ça parle. Seulement, je ne peux pas vous qui ou quoi…. parle.
France Valliccioni ne met pas en scène
l’autre ou même les autres à travers leur adresse. Il n’y a ni accusation, ni dénonciations, ni même représentation. Et pour moi, c’est une des grandes forces de ce travail.
Allez je me lâche : je n’aime pas beaucoup la mise en scène de l’autre, étant moi-même une autre… C’est mon côté féministe.
Je reprends : dans Pédiluve, il y a des
autres qui parlent… et leur parole tend à construire quelque chose de proche de la notion de non-existence schizophrénique, ou plutôt d’ une expérience très contemporaine où on n’est plus le réceptacle d’ informations mais où on est traversé par celles-ci…
Mais là, je rentre dans du commentaire
comment-taire… et ce que je voulais faire, c’était plutôt vous parler de l’expérience de la lecture de ce livre…


GREGOR HILDEBRANDT À BRUXELLES

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Derniers jours de l’exposition de Gregor Hildebrandt, Und vor der Tur stehen weisse Pferde, à la nouvelle galerie d’art contemporain Almine Rech, à Bruxelles. Une sélection des travaux de l’artiste, au très fort pouvoir d’évocation, est visible sur le site Internet de la galerie Wentrup, Berlin.

Almine Rech, Bruxelles. 14.01.2010 > 12.02.2010.


MICHEL FRANÇOIS BOOK LAUNCH

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The catalogue Plans d’évasion of Michel François designed by Roger Willems is available.
Roger Willems lives and works as self-employed designer in Amsterdam, mainly working in the field of book design for publishing houses and cultural institutions. He started his own publishing and editorial project in 1998: Roma Publications. Since then, Roma Publications has been expanding in an informal and dynamic way as a platform for production and distribution of publications, made in close collaboration with a growing number of artists, designers, curators, writers and poets.

Café L’Archiduc, Bruxelles. Book Launch, 11.02.2010, 19:00.


LOCK

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Connu pour sa collection de bijoux en billes de bakélite, Tamawa continue de développer sa Home Edition. Le jeune éditeur belge a présenté à Paris (Maison & Objet) le fruit de sa dernière collaboration avec le designer Sylvain Willenz : le porte-manteaux Lock. Une série de lampes tout en rondeur avait déjà été dessinée par Big Game, en 2009, avec la même technique que les bijoux.


PLEURER ET BONHEUR, BRUXELLES

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L’artiste et curateur Silvio Salgado ouvre les portes de son appartement privé bruxellois.
Sept artistes, invités par Walt Van Beek (Wai Wai Space), y explorent les limites entre le privé et le public : Michel CouturierSimona Denicolai & Ivo ProvoostKorneel Devillé, Jörn Quandt, Philippe Van Wolputte, & performance de Mehdi-Georges Lahlou. Vidéo sur l’exposition : deredactie.be.

Vienna International Apartment, Bruxelles. Pleurer et Bonheur. 18.12.2009 > 28.02.2010.


23.01.2010, Bruxelles

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10:30 > 12:30 : La Photographie comme outil conceptuel, conférence par Catherine Mayeur, historienne de l’art. Dans le cadre du cycle JAP Clés pour le XXIe siècleBOZAR.
14:00 > 20:00 : Michel Couturier, Le Bois sur l’autoroute. Opening, RossiContemporary.
16:00 > 23:00 : Vrac/l’Escaut fête ses 1 an à l’espace l’Escaut
17:00 > 19:30Véronique BoudierRedshift. Opening, La Maison Grégoire (Henry van de Velde).
18:00 > 01:00 : DSCTHK. Exhibition & warm up, Gare Bruxelles Congrès.


UNDERWARE IN BRUSSELS

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Ces 25 et 26 janvier, Recyclart accueille un atelier typographique avec les étudiants de graphisme de Sint-Lukas Brussel et Underware, le studio de design graphique fondé par Akiem Helmling (La Haye), Bas Jacobs (Amsterdam) et Sami Kortemäki (Helsinki). Depuis 2004, ils ont développé ensemble, avec Donald Beekman et Liza Enebeis, la seule radio sur le design graphique.
Le résultat des différents ateliers peut être consulté à cette adresse.

Recyclart. Présentation des résultats du workshop. 26.01.2010, 20:30. Free.


VACARME

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L’atelier d’architecture l’Escaut et le collectif Vrac font le pari de la cohabitation afin d’expérimenter la confrontation des disciplines artistiques à l’endroit même où elles se créent.  Pour fêter leur première année de collaborations, l’ancien bâtiment industriel s’ouvre durant 3 jours, à la diffusion… ! Au menu: projections, performances, lectures, installations, concert, un bal et un brunch du dimanche.

L’Escaut, Bruxelles. 22.01.2010 > 24.01.2010.


DSCTHK

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dscthk011110

In 2000, two friends with a passion for architecture and clubbing travel the highways of Belgium in search for the places they haunt at night. By light of day they decide to snap, map, and list the nightclubs: over 100 places of debauchery, from the mega temple of house to quiet Sunday chill-out, without forgetting the after club thus revisited once the party is over.

DSCTHK constitue une archéologie des années folles de la techno en Belgique. Le site dscthk.be propose de découvrir plus de 1000 photos de manière aléatoires. Ce 23 janvier, une soirée événement à Bruxelles-Congrés fête les 10 ans du projet.

Gare Bruxelles Congrès. Exhibition & Warm-up, 23.01.2010, 18:00.


MAARTEN VANDEN EYNDE

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The Earth seen from the Moon was a very complex and multi-layered installation in the Cesare Manzo Gallery in Pescara, Italy. The core of the installation is the only remaining piece and is the most meaningful as well. The title of the exhibition was turned around, wondering how we look at the Moon from the Earth. All the identified craters and seas on the Moon refer to Earthly history. The existing moonmap with the exact locations of every given name is drawn on a used UN helmet. The helmet represents humanities unsuccessful efforts to manage the world.
Meessen De Clercq, Bruxelles. 29.01.2010 > 06.03.2010.

The Earth seen from the Moon

The Earth seen from the Moon was a very complex and multi-layered installation in the Cesare Manzo Gallery in Pescara, Italy. The core of the installation is the only remaining piece and is the most meaningful as well. The title of the exhibition was turned around, wondering how we look at the Moon from the Earth. All the identified craters and seas on the Moon refer to Earthly history. The existing moonmap with the exact locations of every given name is drawn on a used UN helmet. The helmet represents humanities unsuccessful efforts to manage the world.

Meessen De Clercq, Bruxelles. 29.01.2010 > 06.03.2010.